À la découverte des projets concrets proposés par l’UQAC pour favoriser l’intégration socioprofessionnelle des étudiantes et étudiants internationaux
Les expérimentations menées l’an dernier par le Pôle sur les transitions en enseignement supérieur, chapeautées par les services aux étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC),visaient à tester divers outils d’intervention et à recueillir les éléments nécessaires pour créer un continuum de services d’accompagnement visant à améliorer l’insertion socioprofessionnelle de la communauté étudiante internationale. Ces travaux ont mis en lumière plusieurs leviers essentiels pour favoriser cette intégration, notamment l’importance d’un accompagnement personnalisé et ont donné naissance à plusieurs projets concrets au sein de l’établissement.
« Les expérimentations nous ont permis de constater qu’une véritable collaboration avec les partenaires du milieu avait clarifié nos rôles respectifs, permis de reconnaître l’expertise de chacun, et montré que cette expertise pouvait être directement mise à profit au sein de notre institution », souligne François Côté, conseiller en orientation à l’UQAC et collaborateur au Pôle.
Ces initiatives concrètes, directement issues des travaux du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur, constituent un soutien précieux pour les étudiantes et étudiants internationaux souhaitant s’intégrer pleinement à la société québécoise, tant sur le plan professionnel que social.
La direction du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur est heureuse d’annoncer la nomination de Marie-Hélène Forest au poste de responsable de la coordination administrative.
Détentrice d’un baccalauréat en communication en relations humaines, avec un profil international, Marie-Hélène possède une vaste expérience en développement international et en concertation régionale. Elle a été directrice générale du Centre de solidarité internationale du Saguenay-Lac-Saint-Jean, avant de mettre à profit son expertise en tant que conseillère en développement au Cégep de Chicoutimi pendant plusieurs années. Elle possède maintenant près de 10 ans d’expérience dans le milieu de l’enseignement supérieur. Depuis la création du Pôle en 2022, elle occupait le rôle de coordonnatrice et responsable du chantier de l’insertion socioprofessionnelle des étudiants internationaux.
Marie-Hélène est reconnue auprès de ses pairs pour sa vivacité d’esprit, son professionnalisme, son ouverture, sa grande humanité et sa polyvalence. Elle succède ainsi à Line Chouinard en tant que directrice du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur, avec une prise de fonction officielle depuis le lundi 19 août.
Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans ses nouvelles responsabilités !
Marie-Hélène Forest Directrice du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur
418-545-5011, poste 2946/mhforest@uqac.ca
Premier Rendez-vous régional de l’enseignement supérieur
Le premier Rendez-vous régional de l’enseignement supérieur, organisé par le Pôle sur les transitions en enseignement supérieur, s’est tenu le 29 mai dernier, à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Cet événement, qui a réuni plus de 220 enseignantes et enseignants des programmes préuniversitaires des cégeps de la région, professeur.e.s et chargé.e.s de cours de l‘UQAC et des professionnel.les provenant des cinq établissements d’enseignement supérieur, a mis en lumière l’importance cruciale de la collaboration pour faciliter la transition des étudiantes et des étudiants du cégep à l’université.
En ouvrant un dialogue inédit entre les cégeps et l’université, cet événement aura permis aux participant.e.s de partager leurs perspectives, d’échanger sur des pratiques innovantes et d’explorer des solutions aux défis rencontrés. En travaillant ensemble, les enseignant.e.s, professeur.e.s et intervenant.e.s veulent mettre en place des actions pour favoriser l’accès aux études supérieures dans la région et développer des stratégies plus efficaces et cohérentes pour soutenir la réussite des étudiantes et des étudiants.
« En intensifiant nos collaborations interordres, nous sommes convaincus que ce sont nos étudiant.e.s qui en sont gagnant.e.s. En leur assurant une meilleure préparation aux études supérieures, nous agissons concrètement sur leur réussite. Certains projets, évoqués lors de l’activité, pourront être mis en œuvre et enrichiront l’environnement scolaire de façon innovante au bénéfice de nos futures cohortes », a déclaré Ghislain Samson, recteur de l’Université du Québec à Chicoutimi et membre du comité directeur du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur.
La formule proposait une journée rythmée par des conférences et des ateliers interactifs. Les présentations abordaient des sujets tels que l’importance de la collaboration pour soutenir les étudiant.e.s, le continuum des compétences essentielles du secondaire jusqu’à l’université et les besoins des étudiant.e.s en transition vers l’université. Les participant.e.s étaient invité.e.s à approfondir leur réflexion avec leurs homologues des autres établissements lors des ateliers.
Toutes les idées recueillies lors de cette journée seront analysées. Elles serviront à la fois aux établissements et au Pôle sur les transitions en enseignement supérieur pour affiner les stratégies de collaboration et mettre en place des projets concrets pour soutenir encore mieux les étudiant.e.s dans leur parcours éducatif.
« Pour les cégeps, cette collaboration ouvre des possibilités inédites d’enrichissement et de partage d’expertise et devrait se traduire par une meilleure préparation des étudiant.e.s pour les études universitaires et, ultimement, pour le marché du travail. C’est une opportunité de transformer les défis en leviers de succès pour toutes les personnes impliquées », a ajouté Christian Tremblay, directeur des études au Cégep de Chicoutimi et membre du comité de chantier sur les transitions interordres et intercycles du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur.
Le succès de ce premier Rendez-vous régional de l’enseignement supérieur témoigne de l’intérêt pour la collaboration interordres. Cette journée a posé les bases d’un dialogue constructif visant à améliorer l’écosystème éducatif, à renforcer la cohésion entre les établissements et à stimuler l’innovation pédagogique régionale dans le but d’enrichir l’expérience éducative des étudiantes et des étudiants.
CONFÉRENCES PRÉSENTÉES
Le développement des compétences essentielles aux études supérieures: une clé pour des transitions réussies
MARJOLAINE VEILLEUX Directrice du projet de recherche national
«Transitions réussies en enseignement supérieur : un défi interordres», Université du Québec
STÉPHANIE DEMERS, Ph. D. Doyenne des études, vice-rectorat à l’enseignement et à la réussite, Université du Québec en Outaouais
Directrice du projet d’élaboration du continuum de compétences essentielles du secondaire au troisième cycle universitaire pour le ministère de l’Enseignement supérieur
Depuis 2022, le projet Transitions réussies vers les études supérieures : un défi interordres mobilise les milieux scientifiques et de pratiques dans un but commun : coconstruire un modèle de soutien aux transitions (MSTR) des personnes étudiantes du secondaire jusqu’au troisième cycle universitaire.
Les conférencières ont présenté ce projet et le « Continuum de développement de compétences essentielles aux études supérieures (CDCEES) ».
Évolution, adaptation ou mutation: que demandons-nous aux étudiantes et étudiants lors de leur transition du collégial vers l’université?
MARCO GAUDREAULT, M.A. sociologie Chercheur, ÉCOBES – Recherche et transfert
Le passage du collégial vers l’université constitue une étape importante et significative pour la majorité des jeunes adultes. Tantôt vécue comme l’accomplissement d’un rêve, tantôt comme un objectif improbable, cette transition est parfois aussi vécue comme un essai. Trop souvent, certains mythes colorent cette étape. Entre les « hauts lieux du savoir et de la connaissance » et les « nuits blanches plus ou moins festives » représentées dans les œuvres cinématographiques américaines, quelle est la réalité, sa propre expérience ? Le passage ressemble-t-il à un pont, bien appuyé sur les deux rives et paré de garde-fous protecteurs, où chacun peut traverser à son propre rythme, ou plutôt à une liane qu’il faut lâcher au-dessus du vide pour en attraper une autre sensée nous tirer de l’autre côté ? Différents indicateurs tirés de l’enquête sur les « Indicateurs de conditions de poursuite des études des nouveaux étudiants (ICOPE) » et du « Sondage provincial des étudiants des cégeps (SPEC) » jettent un éclairage sur la manière dont le vivent les étudiantes et les étudiants du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
La collaboration interordres au bénéfice de la transition des étudiantes et étudiants: pourquoi, comment…et qu’ossa donne?
STÉPHANE ALLAIRE Professeur en pratiques éducatives, Département des sciences de l’éducation, Université du Québec à Chicoutimi
Cette présentation était structurée en quatre parties. Elle a permis de porter un regard sur l’importance de la collaboration entre le corps enseignant des cégeps et des universités pour faciliter la transition des étudiants entre ces deux ordres d’enseignement. Le conférencier a présenté quelques conditions propices et des écueils potentiels puis a illustré quelques exemples de retombées avant de conclure en proposant un schéma susceptible de nourrir la réflexion sur l’établissement d’une collaboration interordres.
Le jeudi 25 avril dernier, se tenait la 3e édition de l’Activité annuelle du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur, mettant en lumière une année riche en concrétisation. Devant près de 130 participant.es issu.es des cinq établissements d’enseignement supérieur de la région ainsi que des partenaires du Pôle, 13 ateliers ont été proposés, abordant divers moyens pour faciliter les transitions scolaires.
L’événement a débuté par une conférence de Nadine Arbour, directrice du Centre de transfert en pratiques sociales innovantes, ECOBES – Recherche et transfert, en collaboration avec Isabelle Frigon, directrice des études au Cégep de St-Félicien. Elles ont mis de l’avant tout le potentiel mobilisateur des connaissances dans le domaine de l’enseignement supérieur et les moyens de les intégrer dans les pratiques éducatives.
Pour voir la conférence:
Les participant.es étaient ensuite invité.es à choisir parmi les différents ateliers qui leur étaient offerts. Certaines présentations donnaient la possibilité de découvrir des outils et réalisations allant de présentations interactives, à la création de jeux pédagogiques et ludiques ou à l’édition d’activités pédagogiques alors que d’autres ateliers permettaient de contribuer à l’évolution de projets en cours.
« Ces réalisations sont inspirantes pour soutenir un changement de pratique dans nos établissements pour faciliter les transitions. Plusieurs ressources sont maintenant accessibles sur le site du Pôle afin d’outiller les cinq établissements qui composent le Pôle, mais aussi pour les étudiantes et les étudiants, les partenaires et la population qui se sentent concernés par les enjeux des transitions scolaires. » souligne Marie-Ève Gravel, directrice générale du Collège d’Alma au nom du Comité de direction du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur.
Synopsis
Le documentaire Oser s’élever contre le racisme met en scène dix participant.es issu.es de plusieurs communautés autochtones qui relèvent le défi de devenir des cinéastes engagé.es. À travers un processus de formation, de réflexion et de cocréation de pièces
audiovisuelles, ils et elles communiquent au monde leurs vécus en matière de racisme et de discrimination. Leurs productions proposent des stratégies pour parvenir à de meilleures relations interculturelles. C’est sur cette voie qu’ils et elles ont formé le groupe de cinéastes engagé.es Mamuitun Ishpitenitamun | Mamuaitunanuatsh | Un ensemble qui se respecte. Le documentaire présente également des pratiques de dialogue interculturel
développées par des organismes au Québec dans des domaines aussi variés que la radio communautaire, les expositions muséales et l’action communautaire.
Pour cette présentation
L’objectif de cette présentation est de projeter la version provisoire du documentaire, recueillir les commentaires et discuter des possibilités d’utilisation dans les cégeps et à l’université auprès de publics divers (étudiant.es, enseignant.es, professionnel.les,
employé.es de soutien, etc.). L’équipe de recherche ayant produit le documentaire ainsi que des participant.es du projet présenteront le documentaire et animeront la discussion.
Contexte
Ce documentaire est le fruit d’un partenariat entre le Pôle sur les transitions en enseignement supérieur et la Chaire UNESCO en transmission culturelle chez les Premiers Peuples. Il est réalisé par le cinéaste et chercheur Gabriel Vieira, en collaboration avec la
Boîte Rouge VIF. Il s’inscrit dans le cadre du projet Pédagogies sociales novatrices (PSN) qui accompagne depuis deux ans des participant.es issu.es de communautés autochtones du Canada dans une démarche de formation, de réflexion et de création collective. Le
documentaire, qui est toujours en cours d’élaboration, vise une diffusion des résultats de cette démarche dans les centres d’enseignement supérieur de la province. Il comprend également des entrevues avec des personnes ayant développé des pratiques de
rapprochement interculturel, dans le but de faire le pont entre différentes initiatives qui contribuent à lutter contre le racisme et la discrimination à l’endroit des nations autochtones.
La première réunion de la Table régionale autochtone pour l’enseignement supérieur (TRAPES), tenue le 31 janvier dernier, marque un jalon dans le paysage éducatif du Saguenay–Lac-Saint-Jean et concrétise une démarche de mobilisation élargie pour soutenir les transitions vers l’enseignement supérieur des étudiantes et étudiants autochtones.
Cette mobilisation, initiée par le Pôle sur les transitions en enseignement supérieur et son chantier de la transition vers l’enseignement supérieur des Premiers Peuples, rassemble de façon paritaire des intervenant.es de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan de la communauté de Mashteuiatsh, du Conseil Atikamekw d’Opitciwan, d’organismes autochtones tels que les Centres Mamik et Puakuteu ainsi que des établissements d’enseignement secondaire, collégial et universitaire de la région. La table est un résultat tangible des échanges tenus lors de la deuxième édition des Rencontres régionales autochtones, qui s’est déroulée le 21 septembre 2023 au Musée Ilnu de Mashteuiatsh, où les défis et intérêts communs à collaborer ont été identifiés.
La création de cette table témoigne de l’engagement collectif en faveur de la facilitation des transitions des étudiantes et étudiants autochtones vers l’enseignement supérieur. Elle sera un lieu de réseautage, de partage d’information, d’amélioration du continuum de services, de développement d’actions régionales concertées dans une approche de coconstruction par et avec les Premiers Peuples.
Alors que l’organisation de la troisième édition de la Rencontre régionale autochtone s’amorce, la mise en place de la Table régionale autochtone portant sur l’enseignement supérieur et les partenariats envisagés représentent des avancées concrètes vers une éducation plus accessible et inclusive pour les étudiantes et étudiants autochtones dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Le 29 mai prochain, le Pôle sur les transitions en enseignement supérieur, avec la participation des responsables des plans de réussite des cinq établissements d’enseignement supérieur de la région, invite les enseignant.e.s des programmes préuniversitaires des cégeps ainsi que les professeur.e.s. et les chargé.e.s de cours de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) à son premier Rendez-vous régional de l’enseignement supérieur qui portera sur la transition collégiale-universitaire.
Ce projet, à l’instigation du chantier sur les transitions interordres et intercycles, a pour but de sensibiliser les membres des communautés collégiales et universitaire à l’importance de prendre part et d’améliorer la transition entre le cégep et l’université.
Cette transition est une étape primordiale dans le parcours d’études d’un.e étudiant.e. Elle est souvent accompagnée de défis scolaires et d’ajustements personnels majeurs. Pour la faciliter, la collaboration entre les ordres d’enseignement fait la différence.
En coordonnant le développement des compétences essentielles, par les programmes, les méthodes pédagogiques et les attentes, ainsi les étudiant.e.s peuvent se préparer davantage lors de la poursuite de leur cheminement.
L’échange d’informations entre les établissements d’enseignement auquel l’activité vous convie permettra de mieux comprendre les besoins et les défis de la population étudiante lors de sa transition et aussi d’identifier les lacunes potentielles en mettant en place, si nécessaire, des outils, des activités ou des projets de collaboration en recherche ou en stage.
Ce rassemblement se veut une occasion spéciale pour les enseignant.e.s, les professeur.e.s et les chargé.e.s de cours à partager avec les collègues des enjeux propres à leurs disciplines. Les autres membres du personnel liés aux transitions pourront également participer aux débats.
Une nouvelle étape vient d’être franchie au chantier sur la transition de l’insertion socioprofessionnelle des étudiantes et étudiants internationaux grâce au soutien financier accordé par le gouvernement du Québec dans le cadre du programme Évolution-Compétences, volet Innovation et connaissance de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT). Ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts déployés pour favoriser l’établissement durable des étudiantes et étudiants au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Le projet de service d’accompagnement 3D, qui se déploie actuellement dans la région, vise à offrir un soutien complet aux étudiantes et étudiants internationaux. Ce financement permettra d’améliorer l’accompagnement des employeurs dans l’intégration des étudiantes et étudiants internationaux.
Ce projet participe à la perspective systémique du changement souhaité en positionnant l’établissement durable des étudiantes et étudiants internationaux comme une responsabilité collective. Il vise à recenser, cocréer, partager et déployer des outils d’accompagnement et de formation en gestion inclusive, spécialement conçus pour les employeurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Cette collaboration entre les établissements d’enseignement et les entreprises est souhaitable pour créer un environnement propice à l’épanouissement professionnel des étudiantes et étudiants internationaux.
Les outils développés prendront différentes formes telles que des ateliers de formation en entreprise, des exercices de simulation, des capsules vidéo présentant des témoignages d’employeurs et d’étudiants internationaux ou des guides de bonnes pratiques, par exemple. Ces ressources serviront aux employeurs qui souhaitent mieux répondre aux défis liés à l’embauche et au maintien en emploi des étudiantes et étudiants internationaux.
En renforçant la collaboration entre les établissements d’enseignement, les employeurs régionaux et les étudiants internationaux, nous œuvrons ensemble à créer un environnement inclusif favorable à la réussite professionnelle de tous.
Des nouvelles du chantier de la transition du retour aux études
Ce chantier est sous la responsabilité des directions de formation continue (DFC) des cinq établissements d’enseignement supérieur de la région, qui ensemble, forment le comité de chantier. Autour de lui gravitent deux comités de travail. Un premier est constitué de cinq membres issus des services aux entreprises (SAE) de chaque établissement. Suivant cette même logique, le deuxième comité regroupe les cinq responsables de la reconnaissance des acquis et des compétences (RAC).
Le comité de chantier et le comité SAE sont mobilisés par le développement des relations et des liens avec le milieu économique régional par le développement d’une culture de formation continue et une offre de formation concertée en adéquation avec les besoins de la main d’œuvre. Le plan de travail en cours de révision permettra d’orienter et d’optimiser les projets concertés à venir.
D’autre part, depuis le redémarrage des travaux du chantier, la réalisation d’un portrait de l’offre de service régional en matière de RAC a permis de faire certains constats pour mieux accompagner les travailleurs dans la reconnaissance de leurs acquis et leurs compétences. Le 6 février dernier, un extrait de ce portrait a été présenté à l’ensemble des directions concernées par les collaborations internes nécessaires à l’efficacité des services de RAC. Cette présentation s’est conclue par l’identification de pistes d’action concrètes pour faciliter la collaboration et positionner la RAC comme levier d’accès et de diplomation en enseignement supérieur. Les prochaines semaines permettront d’établir plus clairement une feuille de route des priorités institutionnelles et collectives pour la structuration d’une offre régionale concertée.
Pour en connaître davantage sur la RAC, découvrez cette série de vidéos mettant en lumière les histoires de personnes ayant bénéficié de la reconnaissance de leurs acquis et leurs compétences.
Louise Lafortune, l’autrice du livre, vous présente les différents thèmes abordés dans le livre.
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SAGUNENAY, le 5 mars 2024 – Aujourd’hui, le Pôle sur les transitions en enseignement supérieur et COlab Innovation sociale et culture numérique, lancent le livre « Une approche d’équité sociopédagogique sensible à l’EDI (équité, diversité, inclusion) pour intéresser les filles et les garçons à s’orienter en STIM ».
Cet ouvrage, spécialement conçu pour le personnel scolaire, propose une multitude d’activités visant à stimuler les élèves à découvrir ces domaines dont la demande est en constante croissance sur le marché du travail. Ce livre offre un soutien concret aux enseignants soucieux de favoriser le développement de ces compétences du futur.
« À l’échelle provinciale, 20 % des personnes oeuvrant dans les carrières relatives aux STIAM sont des femmes. Mais il n’y a pas beaucoup de personnes des Premiers Peuples non plus. Dès le secondaire, on voit apparaître des différences marquées quant aux préférences disciplinaires, ce qui se traduit dans les inscriptions au cégep et à l’université. Or, on peut agir pour déboulonner certains mythes, développer l’intérêt et ouvrir les portes de ces domaines d’avenir au plus grand nombre » indique Line Chouinard, directrice du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur.
Louise Lafortune, l’autrice du livre, est professeure émérite et associée de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Elle s’intéresse, depuis plusieurs années, aux thématiques liées aux femmes et aux domaines des mathématiques, sciences et technologie, à la métacognition et l’affectivité dans l’apprentissage, à la pédagogie interculturelle et équitable, ainsi qu’à la philosophie pour enfants adaptée aux mathématiques.