Afin de coordonner les travaux des chantiers du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur, de nouveaux responsables se sont ajoutés à l’équipe dans les dernières semaines. Les responsables viennent en soutien aux 55 personnes provenant des cinq établissements d’enseignement supérieur du Saguenay–Lac-Saint-Jean qui partagent leur expertise pour améliorer les transitions scolaires afin de faciliter l’accès et la réussite des études supérieures.
Le Pôle sur les transitions en enseignement supérieur a ciblé cinq transitions auxquelles il s’attarde. Pour chacune d’elle, un chantier de travail est en cours pour analyser les problématiques vécues par la communauté étudiante, répertorier ce qui se fait et innover pour mieux préparer ces périodes de changement.
Cinq grandes transitions :
La transition du retour aux études pour une requalification ou un rehaussement des compétences
Lors d’une activité diagnostique tenue auprès des intervenants régionaux, plusieurs défis de cette transition ont été relevés. Les services de formation continue des cinq établissements concilient leurs efforts et s’associent les employeurs et les entreprises pour faciliter la transition du retour aux études.
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Les transitions interordres et intercycles : faciliter les cheminements d’études
Les étudiantes et étudiants qui passent du secondaire au collégial, du collégial à l’université ou du 1er cycle vers le 2e et le 3e cycle universitaire vivent de nombreux défis sur le plan scolaire, social et psychologique. Même si les initiatives des établissements sont déjà nombreuses pour préparer ces transitions, la collaboration vise à leur proposer des services et outils novateurs pour les aider.
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La transition vers l’enseignement supérieur des populations autochtones
L’écart entre les taux de diplomation aux études supérieures des populations autochtones et celles des allochtones prend racine dans la réalité sociohistorique des populations autochtones, alors que l’éducation visait leur assimilation en effaçant toute trace de leur culture d’origine. Les établissements souhaitent concerter leurs travaux pour faciliter l’accès et soutenir l’affirmation culturelle des étudiantes et étudiants autochtones.
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La transition de l’inclusion socioprofessionnelle des étudiantes et étudiants internationaux
Bien que le Saguenay–Lac-Saint-Jean soit une région à faible densité ethnoculturelle (les immigrants représentent 1,1 % de la population), les établissements d’enseignement supérieur de la région accueillent un nombre important d’étudiantes et étudiants internationaux. Toutefois, ils peinent à obtenir des stages et des emplois à la hauteur de leurs compétences. En menant un laboratoire vivant avec les étudiantes et étudiants eux-mêmes, mais aussi avec les entreprises et partenaires publiques, les établissements souhaitent mettre en place des outils favorisant l’insertion socioprofessionnelle des étudiantes et étudiants internationaux au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
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La transition vers les programmes des sciences, technologie, ingénierie, arts et mathématiques (STIAM)
Constatant la persistance du déséquilibre considérable entre les effectifs masculins et les effectifs féminins dans les formations et les professions liées aux sciences et aux technologies de l’informatique[1], alors qu’ils sont identifiés comme des métiers d’avenir, les 5 établissements veulent mener des projets auprès des étudiantes elles-mêmes, mais aussi avec la communauté enseignante et les partenaires du milieu.
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