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Deuxième édition des Rencontres régionales autochtones

Le 21 septembre dernier, quelques cinquante participants se sont rassemblés à l’occasion de la 2e édition des rencontres régionales annuelles du chantier de la transition vers l’enseignement supérieur des Premiers Peuples, l’un des 5 chantiers du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur.

Comité du chantier 3

L’événement, qui a eu lieu au Musée Ilnu de Mashteuiatsh, réunissait des invités de divers horizons : des acteurs engagés en éducation des communautés de Mashteuiatsh et d’Opitciwan, des établissements d’enseignement secondaire, collégial et universitaire et d’organismes de la région tels que les Centres Mamik. Dans une volonté de pleine concertation avec les Premiers Peuples, les organisateurs ont veillé à une représentation autochtone significative au sein du groupe. La présence des étudiantes et étudiants des Premières Nations fréquentant les cégeps de la région ou l’UQAC a également été assurée.

Cette journée visait à améliorer la concertation et la collaboration des organisations autour des transitions des étudiants autochtones vers l’enseignement supérieur.  Les acteurs ont cerné les enjeux des différentes organisations sur la question, envisager des pistes de solution collectives et des collaborations régionales pour soutenir les transitions.

Rappelons qu’une première édition, tenue en juin 2022, avait permis d’établir des pistes d’actions prioritaires et de réaffirmer l’engagement des directions des établissements d’enseignement supérieur à mieux soutenir les transitions des étudiants des Premiers Peuples.

Comité de recherche sur les transitions aux études supérieures des étudiantes et étudiants autochtones

Lors de ce second rendez-vous, les conclusions d’une recherche régionale sur les mesures de soutien aux transitons offertes aux étudiants autochtones ont été présentées[1].  Un panel d’étudiantes et étudiants des Premières Nations a ensuite mis en lumière la diversité des parcours de transition, les obstacles rencontrés et le partage de ce qui a contribué à faciliter le passage vers l’enseignement supérieur.

« Je me sentais prête pour le cégep, mais dans le fond, j’étais pas prête. J’étais toute seule, gênée et le Centre Mamo [Meskanaw] de mon collège m’a beaucoup aidée. »

Étudiante Innu et Atikamekw du Collège Alma

« Ce qui m’a aidée, que je remarque maintenant, c’est les espaces qui sont faits pour nous, c’est important et sécurisant. Et ils sont beaux, en plus. »

Étudiante Ilnu à l’UQAC

« Ce qui m’a aidé, c’est l’inclusivité au Cégep…. c’est full inclusif. J’ai tissé des liens avec d’autres minorités, des liens …. qui vont rester… » 

 Étudiant Atikamekw du Cégep de Chicoutimi

Ateliers collaboratifs

L’événement a ensuite mis en action tous les participants par le biais d’ateliers de travail collaboratif.

 « On pense souvent que nos enjeux sont différents mais on s’aperçoit qu’on a les mêmes défis… ça peut nous aider à améliorer ce qu’on fait parce que… on pense qu’on en fait beaucoup pour les aider à se rendre au post-secondaire, mais on voit bien qu’il faudrait s’améliorer encore. »

Mélissa Launière, directrice éducation main d’œuvre Pekuakamiulnuatsh Takuhikan

À l’issu de cette rencontre, il ressort que de nouvelles collaborations régionales pourraient voir le jour pour favoriser l’accès, la persévérance et la réussite éducative des étudiantes et étudiants autochtones au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Il y a le Centre Mamik, les services dans les établissements, le travail dans les communautés, comment on peut travailler ensemble en réseau?  Comment on peut faire ensemble, se positionner chacun pour être complémentaire pour mieux aider l’étudiant?   Il faut créer un réseau éducation régional pour arrimer nos actions. »

Mélanie Boivin, Directrice des Centres Mamik Saguenay-Lac-St-Jean

Prochaine édition

Une troisième rencontre régionale devrait d’ailleurs avoir lieu l’an prochain pour partager les stratégies déployées et les retombées observées à ce jour, des projets réalisés par le Pôle sur les établissements en enseignement supérieur.

[1] Comité de recherche sur les transitions aux études supérieures des étudiants.es autochtones. (2023). Favoriser les transitions afin de soutenir la persévérance scolaire des étudiants.es autochtones au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Université du Québec à Chicoutimi; ÉCOBES – Recherche et transfert, Cégep de Jonquière.

Conférence « Les transitions au cœur de nos préoccupations : deux perspectives internationales »

L’Observatoire sur la réussite en enseignement supérieur et l’équipe de direction du projet Transitions réussies organisaient dernièrement deux conférences qui présentaient les recherches de deux sommités internationales en matière de transitions scolaires : Mickaël De Clercq, de l’Université catholique de Louvain en Belgique et Laurie A. Schreiner, du département d’enseignement supérieur de l’Université Azusa Pacific aux États-Unis.

Près de 400 personnes ont participé en présence et à distance à la conférence « Les transitions au cœur de nos préoccupations : deux perspectives internationales ». Les participants provenaient de différents ordres d’enseignement, ce qui a permis de sensibiliser ce public aux principaux enjeux des transitions.

Engagement du Pôle dans le projet

Rappelons que le Pôle participe activement au projet «Transitions réussies vers les études supérieures : un défi interodres», par l‘expérimentation de deux mesures qui seront évaluées en cours d’année.

Visionner les conférences

 

 

Le chantier 4 franchit un nouveau jalon dans sa mission

Activité collaborative pour partager les idées 

Trois mesures pour faciliter le passage des étudiants internationaux vers le marché du travail ont été identifiées par le chantier portant sur cette transition. C’est le 21 juin dernier que les trois cellules d’innovation, ainsi que le comité de pilotage du chantier se sont réunies chez TLM, un partenaire du projet, afin de partager les pourtours des prototypes de mesures qui seront à l’essai au cours de la prochaine année. 

Rappelons que dans les derniers mois, deux activités collaboratives avaient eu lieu afin de définir le plan d’action du chantier. La première avait pour but de faire un tour d’horizon des enjeux et réalités de la transition de l’insertion socioprofessionnelle des étudiants internationaux et la deuxième visait à identifier des pistes d’actions et de projets pour y répondre, qui seraient à approfondir en cellules d’innovation. De ce fait, il en est ressorti que les trois champs d’action priorisés seraient liés aux mesures d’accompagnement avec les employeurs, à l’optimisation des pratiques de jumelage, ainsi qu’au renforcement du continuum des services offerts aux étudiants en voie de diplomation.  

 Les trois cellules ont travaillé dans les derniers mois à définir comment opérationnaliser ces trois champs d’action. Elles ont pu partager l’aboutissement de leur travail respectif, afin de porter tous ensemble un regard objectif sur les solutions proposées et de les bonifier. Chacune des équipes disposait de cinq minutes pour synthétiser et présenter leur plan de match. L’activité était animée par le Laboratoire en innovation ouverte (LLio), selon la méthode des six chapeaux de Bono: les participants se sont vu attribuer individuellement une intention, dans le but de commenter les projets en évitant toute censure et de réfléchir autrement. 

Les membres des cellules d’innovation 

Voici donc les participants qui ont accepté de prendre part à l’une des trois cellules d’innovation. 

Cellule « Formation et accompagnement aux employeurs » 

Le projet-pilote retenu par la cellule est le développement d’un modèle d’accompagnement individualisé et concerté dès l’entrée en stage et lors d l’insertion en emploi dans l’entreprise, à travers différentes activités engageant l’employé et l’employeur. Ce modèle a pour vision que le vivre-ensemble dans les milieux de travail est une responsabilité partagée entre tous et toutes. 

  • Jennifer Labbé, Conseillère en attraction de talents, MRC Maria-Chapdelaine 
  • Josianne Gauthier, Conseillère EDI, Université du Québec à Chicoutimi 
  • Sara Lafrance, Conseillère pédagogique, Cégep de Chicoutimi 
  • Linda Jbiniani, Conseillère en attraction de talents, Promotion Saguenay 
  • Marie-Eve Morin, Agente de liaison, CIDAL 
  • Samuel Dufour, Conseiller en immigration, Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration 
  • Nadia Gagné, Leader Rh, CONFORMiT 
  • Katrin Côté, Intervenante en employabilité, Portes ouvertes sur le lac 
  • Virginie Gilbert, Agente de liaison, Université du Québec à Chicoutimi 

Cellule « Mise en œuvre d’un programme de jumelage interculturel étudiants-citoyens » 

Le projet-pilote vise le développement d’un service de jumelages interculturels étudiants-citoyens, axé sur les besoins spécifiques de l’étudiant, tant au niveau personnel que professionnel.  Dans ses visées, le projet souhaite engager les étudiants internationaux dans des activités de jumelage citoyen pendant leurs études; les établissements scolaires à établir des ponts entre leurs étudiants internationaux et les membres de la collectivité; et les citoyens à tisser des liens avec les étudiants internationaux dans leur communauté.  

  • Nadine Renaud, Intervenante Psychosociale et responsable accueil des étudiants internationaux, Collège d’Alma 
  • Dominique Gagnon, Conseiller promotion de la main d’œuvre, CIUSSS 
  • Annie Fortin, Conseillère en main d’œuvre de projets spéciaux, MRC Domaine-du-Roy 
  • François Côté, Conseiller en orientation, Université du Québec à Chicoutimi 
  • Marc Privé, Enseignant, responsable en entrepreneuriat, Cégep de Chicoutimi et Université du Québec à Chicoutimi 
  • Bhaskor Guha, Directeur, TLM 
  • Willy Achille Nguimgou, Agent de migration, Place aux jeunes 
  • Nadège Bikie, Chercheure, ECOBES Cégep de Jonquière 
  • Jérôme Pruneau, Conseiller en équité, diversité, inclusion ou à la recherche, Collège d’Alma 
  • Simon Tremblay, Agent jumelage & étudiant.es internationaux, Portes ouvertes sur le lac 

Cellule « Continuum de services lors de la diplomation » 

Le projet-pilote vise à favoriser la continuité des services d’accompagnement offerts aux étudiants lorsqu’ils quittent leur établissement d’enseignement vers le marché du travail, notamment en ce qui concerne les démarches administratives et migratoires.   

  • Sandra Côté, Chargée de gestion et conseillères aux étudiants internationaux, Université du Québec à Chicoutimi 
  • Jacob Parisée, Président de l’AGEECC, Cégep de Chicoutimi 
  • Josée Gaudreault, Cabinet du conseiller désigné membre de la table Saguenay Ville étudiante, Ville de Saguenay 
  • Madeleine Diaz, Agente, Place aux jeunes en région 
  • Frédéric Beaulieu, Conseiller régional, Ministère de l’Enseignement supérieur 
  • Nathalie Landry, Coordonnatrice à l’international, Cégep de Saint-Félicien 

Il va sans dire que la prochaine année sera mouvementée pour le chantier 4.  Dans les prochains mois, les prototypes de projets-pilote imaginés par les 3 cellules d’innovation seront davantage développés puis déployés dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean, en collaboration avec les acteurs-clé et partenaires locaux. Les premières cohortes d’étudiants internationaux et d’employeurs participants seront donc mises sur pied dans 4 différents milieux, afin d’expérimenter les services créés dans l’optique de favoriser leur transition des études au marché du travail.

Voici ce que les co-créateurs en disent:  

Les conclusions attendues du comité de recherche sur les transitions aux études supérieures des étudiant(e)s autochtones

En novembre 2022, Nathalie Sasseville et Marie-Pierre Baron, toutes deux chercheuses à l’UQAC ainsi que Josée Thivierge, chercheuse pour ÉCOBES, ont annoncé les objectifs d’une vaste étude visant à favoriser les transitions des communautés étudiantes autochtones au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Cette annonce se déroulait dans le cadre du colloque sur la persévérance et la réussite scolaire chez les Premiers Peuples, à l’Université Laval. Nous voici quelques mois plus tard, enorgueillis de pouvoir dévoiler l’entièreté du rapport de recherche qui contribuera à bonifier les interventions des acteurs gravitant autour des étudiant(e)s autochtones.

Les réponses transparentes et généreuses des étudiant(e)s des cinq établissements d’enseignement supérieur de la région ont permis de répondre aux objectifs initiaux de la recherche. Les données qualitatives recueillies ont permis d’identifier les principaux freins à une transition vers les études supérieures réussie, mais surtout des pistes de solutions nommées par les étudiant(e)s autochtones de la région eux-mêmes.

De même, il a été constaté que les intervenants des cinq établissements d’enseignement supérieur n’en sont pas tous aux mêmes étapes en ce qui a trait à la sécurisation culturelle. La volonté est maintenant qu’il y ait un continuum, notamment interordres, entre les organisations afin de mieux soutenir les étudiant(e)s autochtones, sur l’ensemble du territoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Rappelons que le chantier portant sur la transition vers l’enseignement supérieur des Premiers Peuples soutiendra cette démarche régionale : une action tangible pour contribuer à faciliter l’accès et la réussite de la communauté étudiante autochtone.

Rapport complet

Favoriser les transitions afin de soutenir la persévérance scolaire des étudiant(e)s autochtones au Saguenay-Lac-Saint-Jean

La recherche-action pour évaluer un outil développé avec l’intelligence artificielle

Le vaste projet de recherche Transitions réussies vers les études supérieures, mené par le Réseau de l’Université du Québec, est mis en œuvre ici au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Deux mesures distinctes sont déployées et évaluées:  l’utilisation de l’application ALI au moment de la transition et la mise en place de pratiques pour comprendre l’importance de l’intégrité pédagogique. Le Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire (CRÉPAS) est responsable de la mise en œuvre des mesures et ÉCOBES – recherche et transfert, de leur évaluation.

Pour ce qui est de l’application ALI, rappelons qu’elle permet aux élèves du secondaire d’accéder à du contenu personnalisé en fonction des étapes de leur transition vers leur futur Cégep. Une fois au collégial, cette application continue d’aider l’étudiant et l’étudiante et peut également le ou la guider vers des services d’aide dont il ou elle a besoin.

Pour mieux comprendre l’utilisation de l’application ALI, son déploiement et son usage par les étudiants seront étudiés par le biais d’une recherche. Une soixantaine d’élèves du Pavillon Wilbrod-Dufour, soit un peu plus de 30% des finissants, qui poursuivront leurs études à l’automne prochain au Collège d’Alma, participent à la recherche-action.

La recherche-action, c’est quoi?

Concrètement, ce type d’approche permet que l’action nourrisse directement l’observation et la documentation de la recherche. Dans la recherche-action, on analyse le rôle de l’environnement du jeune dans ses décisions, comme celui d’utiliser ALI. Plusieurs acteurs peuvent l’influencer par exemple, les enseignants qui sont les personnes de premier plan à qui ils se réfèrent. Dans cette optique, tous les professeurs du cinquième secondaire du Pavillon Wilbrod-Dufour ont été rencontrés par le CRÉPAS pour qu’ils deviennent des intervenants contributifs au choix d’utiliser ALI.

Plusieurs activités sont prévues à des moments clés afin qu’ALI facilite la transition vers le collégial. À la suite de celles-ci, l’évaluation permettra d’en mesurer les effets.

Un rapport préliminaire de cette démarche sera produit pour l’automne 2024 et il contribuera, avec les résultats de recherches des cinq autres établissements du réseau, à construire un modèle provincial pour faciliter les transitions vers l’enseignement supérieur.

Pour ce qui est de la mesure liée à l’intégrité pédagogique, suivez le site Web du Pôle pour en connaître l’avancement.

L’Intelligence artificielle au service de la réussite en éducation au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Lancement du module transition de l’application Ali

Le Pôle sur les transitions en enseignement supérieur annonce le lancement d’un module portant sur les transitions, nouvellement ajouté à l’application Ali, une intelligence artificielle qui s’adresse aux étudiants collégiaux. Cette application, développée par l’entreprise régionale Optania, a vu le jour il y a deux ans et est déjà implantée dans plusieurs cégeps de la province. L’outil offre aux étudiants une façon supplémentaire d’obtenir de l’aide psychosociale en clavardant avec le robot. Il propose une boîte à outils sur différents thèmes dont les stratégies d’études ou les façons de mieux gérer son stress. Toutes les conversations proposées par Ali sont développées en amont par les psychologues de la firme Optania, assurant qu’aucune dérive ne survienne dans les réponses formulées à l’étudiant.e.

Disponible dès l’admission

Cette deuxième phase qui se greffe à l’application se concentre sur la transition précédent l’entrée au cégep.  Le futur étudiant, qu’il soit au secondaire, à l’international ou en retour aux études, a désormais accès a l’application dès son admission pour obtenir des réponses à ses questionnements. Il peut connaitre les étapes cruciales, comment faire sa demande d’aide financière, se trouver un logement et connaître les services offerts aux étudiants. Cette innovation s’inscrit dans le cadre d’une projet du chantier sur les transitions interordres et intercycles.

Évaluation de la mesure par un projet de recherche-action

Ajoutons qu’Écobes, recherche et transfert et le Conseil régional de l’abandon scolaire (CRÉPAS), deux collaborateurs du Pôle, mènent un projet de recherche qui permettra de mesurer les retombées de l’application et déceler certaines tendances d’utilisation. Les résultats devraient être connus au cours de l’année 2024.

Une année faste pour le Pôle sur les transitions en enseignement supérieur

 L’ activité de diffusion des travaux du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur a eu lieu le 20 avril dernier au Cégep de Jonquière. Plus de 200 personnes ont assisté à la présentation des projets du Pôle, ce qui consolide son positionnement comme référence en ce qui concerne les transitions scolaires.

L’événement proposait une formule en deux temps, d’abord la présentation des projets en cours et à venir, touchant cinq grands chantiers ciblés pour faciliter les transitions vers l’enseignement supérieur.

Parmi les projets présentés, notons entre autres :

Transitions du retour aux études

L’organisation du Camp innovation en formation, destiné aux entreprises de la région. Il était organisé par les cinq centres de formation continue de la région et avait pour objectif de faire connaitre l’offre de formation en entreprise et d’expérimenter des méthodes pédagogiques innovantes.

Transition interordres et intercycles

Le développement et l’accès à l’application mobile Ali au moment de la transition vers le cégep, Ali permet d’échanger et d’accéder à une boîte d’outils personnalisée, avant même l’arrivée arrivent des nouvelles et nouveaux admis  et ou qu’ils soient : de leur pays d’origine, l’ école secondaire ou du marché du travail.

Transition vers l’enseignement des Premiers Peuples

Une première Rencontre régionale annuelle, mobilisant les gestionnaires des établissements d’enseignement. a permis d’obtenir les engagements communs requis pour travailler conjointement à améliorer l’accès pour les étudiants des Premiers Peuples. Une deuxième édition est prévue en juin 2023, à laquelle se joindront les acteurs du domaine de l’éducation des communautés, et  les étudiantes et étudiants des Premiers Peuples.

Transition de l’insertion socioprofessionnelle des étudiants internationaux

Le laboratoire vivant a ciblé les difficultés vécues par les étudiants internationaux qui intègrent le marché du travail du Saguenay-Lac St-Jean. La démarche, qui place l’usager au cœur des solutions, vise à favoriser l’établissement durable des diplômés.  Des mesures seront expérimentées dans 3 champs d’action au cours des mois à venir :  Accompagnement des entreprises, jumelage et continuum de services.

Transition vers les programmes des sciences, technologie, ingénierie, arts numériques et mathématiques (STIAM)

Création de quatre ateliers pédagogiques pour exemplifier autrement le domaine des STIAM et le rendre plus accessible à tous types d’élèves. Ces activités seront mises à l’épreuve par des élèves d’écoles secondaires de la région, au cours de la prochaine année. Des correctifs seront apportés suite aux recommandations émises et l’objectif est que ce contenu soit intégré au cursus scolaire, pour permettre à plus de jeunes de choisir un programme des STIAM, à la lumière de cet exercice inclusif.

Témoignages portant sur les transitions

En deuxième partie, une étudiante Atikamekw et un étudiant international aussi président de l’association étudiante universitaire, ont partagé leur expérience au regard des transitions qu’ils ont vécues. Ces témoignages ont été appuyés par des données de recherches, présentées par Michaël Gaudreault, chercheur pour ÉCOBES – Recherche et transfert.  Leur propos ont mis en lumière la diversité des besoins en matière de transition et rendu plus tangibles les actions menées par le Pôle.

Sources des données des recherches présentées


L’édition 2023 de cette activité a confirmé l’engagement de la communauté collégiale et universitaire de la région envers l’enjeu des transitions scolaires.

« Avec le Pôle, je constate que tous les établissements sont unis pour une cause qu’on souhaite faire progresser. Chacun des cinq chantiers a sa couleur, son rythme et des projets réfléchis pour le bien commun des étudiantes et étudiants. C’est très encourageant de constater qu’à si court terme, des pistes de solutions sont déjà dégagées et des aboutissements sont réalisés.»,  a déclaré Sylvain Gaudreault, directeur général du Cégep de Jonquière, au nom du comité de direction du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur.

 

 

Un désir d’améliorer les pratiques pour faciliter le passage des étudiants internationaux vers le marché du travail

Le 22 février dernier, quelque 70 personnes se sont rassemblées à Alma afin de connaître les projets retenus par le chantier de travail portant sur l’insertion socioprofessionnelle des étudiants internationaux , du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur.

Employant la formule du laboratoire vivant, ce chantier a utilisé l’intelligence collective pour mieux définir les enjeux prioritaires. Cette approche a été choisie parce qu’elle place l’étudiant.e  au cœur de la démarche et de toutes les réflexions. Plusieurs acteurs de différents horizons participent au comité de chantier : des étudiant.e.s, des chef.fe.s d’entreprises, des chercheur.e.s, des organismes et ministères ainsi que des professionnel.le.s du monde de l’éducation. Cette stratégie a permis de soulever, lors d’une activité de cocréation en novembre dernier, 58 idées de projets en lien avec la transition vers le marché de l’emploi des diplômés internationaux puis de définir 8 projets potentiels et de prioriser 3 champs d’action pour faciliter l’établissement durable des diplomé.e.s internationaux :

  1. Bonifier les actions de formation et d’accompagnement aux entreprises (notamment en étant complémentaire avec les services déjà en place);
  2. Optimiser le potentiel des pratiques de jumelages : communauté / milieux scolaires / entreprises (par exemple, en commençant l’accompagnement plus tôt dans le processus lors des stages);
  3. Renforcer le continuum de services offerts aux étudiants internationaux en voie de diplomation (en s’assurant qu’il n’y ait pas un bris des services entre le moment où l’étudiant diplôme et celui où il entre sur le marché du travail);

Au cours de l’événement du 22 février, les participants ont eu l’opportunité de s’engager dans l’une des trois cellules d’innovation mises en place. Les projets qui en seront issus seront testés en situation réelle, et ce, dès l’automne prochain.

Le living lab au service du chantier 4

Le fruit de l’intelligence collective

Parmi les 58 projets potentiels qui sont émergés de l’activité de novembre 2022, trois ont été ciblés, les autres, moins adaptées aux actions du Pôle,  ont été proposés aux organisations en vue de voir le jour sous leur égide.

Visionnez la vidéo de l’activité de diffusion

 

Camp Innovation en formation

La première édition tenue le 16 novembre 2022 a rassemblée plus d’une centaine de participants!

Le Camp Innovation en formation est un nouvel événement sur la formation de la main-d’œuvre en entreprise qui permet à la communauté d’affaires régionale d’échanger et de vivre les plus récentes innovations en matière de formation de la main d’œuvre.

Dans un cadre expérientiel, les participants, accompagnés de plusieurs experts provenant des cinq établissements d’enseignement supérieur de la région, réfléchissent collectivement sur les nombreux enjeux que vivent les entreprises de la région.

Un événement de :

En partenariat avec :

Portrait des étudiants des cégeps au Saguenay–Lac-Saint-Jean

D’après le sondage provincial sur les étudiants des cégeps (SPEC 2021)

Les quatre cégeps du Saguenay-Lac-Saint-Jean s’unissent pour mieux comprendre les caractéristiques, les défis et les aspirations de leurs nouveaux inscrits.

Porté par le chantier dédié aux transitions interordres et intercyles du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur, il s’agit d’une première dans la région. En effet, depuis plusieurs années, le sondage SPEC est proposé à l’ensemble des étudiants en première session de cégep et les  résultats  demeurent à l’interne. Ces derniers sont analysés par les instances pertinentes, tant au niveau de la pédagogie que des services d’aide à la réussite. Toutefois, en procédant de la sorte, il était jusqu’à présent impossible aux établissements de travailler ensemble à partir de ces constats. C’est une des innovations qu’a permis ce nouveau rapport régional. Il a aussi informé la communauté universitaire du profil des étudiants qu’ils accueilleront bientôt.

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