Engagés pour l’insertion socioprofessionnelle des étudiantes et étudiants internationaux

Plus de cinquante personnes ont répondu à l’invitation du Pôle sur les transitions en enseignement supérieur pour participer à deux activités de cocréation au courant de l’automne dans le cadre du chantier de la transition de l’insertion socioprofessionnelle des étudiantes et étudiants internationaux.

La première rencontre de cocréation, tenue le 27 octobre dernier, a permis de rassembler et de mieux connaître l’écosystème des acteurs impliqués et concernés par l’établissement durable des étudiantes et étudiants internationaux dans la région. L’activité collaborative a permis non seulement de présenter un état de la situation au Saguenay–Lac-Saint-Jean, mais également de définir 11 enjeux liés à l’établissement durable des étudiantes et étudiants internationaux dans la région.

Lors de la deuxième activité de cocréation, tenue le 24 novembre, les participants avaient comme objectif de réfléchir à des actions structurantes pour chacun des enjeux identifiés afin d’arriver à concevoir des pistes de projets. C’est une cinquantaine d’idées de projets potentiels qui a émergé de ce travail collaboratif.

Le comité de pilotage du chantier, formé de membres des établissements d’enseignement supérieur, d’étudiants internationaux, de représentants d’entreprises, du milieu sociocommunautaire, des institutions municipales et gouvernementales ainsi que de la recherche a maintenant comme mandat de classer les pistes de projets et de retenir ceux qui peuvent être réalisés par le Pôle sur les transitions en enseignement supérieur. Opérant sous le modèle de laboratoire vivant, les projets priorisés seront démarrés sous la forme de cellules d’innovation visant à cocréer, expérimenter et évaluer des pistes de solutions aux enjeux vécus. Les solutions les plus efficientes seront par la suite déployées plus largement, toujours en étroite collaboration avec les acteurs clés concernés.

En plus des activités collaboratives, le comité de pilotage du chantier s’appuie sur des enquêtes appréciatives réalisées auprès d’étudiantes et étudiants internationaux, de stagiaires, de diplômées et diplômés et d’entreprises, sur l’actualisation d’un portrait de la situation au Saguenay–Lac-Saint-Jean réalisé par le groupe ÉCOBES ainsi que sur un arrimage avec la Table régionale en immigration, la Table de concertation Saguenay Ville étudiante et d’autres organismes, instances de concertation et initiatives en immigration. Le chantier bénéficie également de l’accompagnement du Laboratoire en innovation ouverte (LLio) du Cégep de Rivière-du-Loup.

Contexte et défis de la transition

Bien que le Saguenay–Lac-Saint-Jean soit une région à faible densité ethnoculturelle (les immigrants représentent 1,1 % de la population[1]), les établissements d’enseignement supérieur de la région accueillent un nombre important d’étudiantes et étudiants internationaux. Toutefois, selon la revue de littérature réalisée par ÉCOBES, ils peinent à obtenir des stages et des emplois à la hauteur de leurs compétences, ils dénotent une absence de liens ou de réseaux rendant difficile la transition et les minorités visibles vivent de la discrimination, des préjugés et du racisme à l’embauche.

Le chantier vise à :

  • FAVORISER l’établissement durable des étudiantes et étudiants internationaux;
  • DÉVELOPPER la collaboration et la concertation entre les acteurs clés, les municipalités et les établissements d’enseignement de la région;
  • AMÉLIORER les services offerts pour favoriser le processus d’insertion socioprofessionnelle des étudiantes et étudiants internationaux.

[1] Statistique Canada, 2016

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